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  • : Le blog de saint-agne
  • : Faits divers du quartier Saint-Agne Toulouse
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:31

Le cambriolage à Toulouse et spécialement de nos églises devient décidement un mal endémique et épidémique. Nous demanderions une médecine à la fois hygiénique, préventive et curative. La police et la morale devraient se donner la main… s’il y avait une morale. Puisqu’il existe encore une police, qu’elle agisse ; il est temps, grand temps.

Toujours est-il que dans la nuit de samedi à dimanche ; les malfaiteurs ont opéré à l’église Saint-Germaine.

Avec des vrilles, ils ont troué l’épaisse porte de chêne qui s’ouvre au levant de l’église et donne sur le jardin. L’ayant trouée, ils ont fait jouer l’espagnolette, puis, pioussant les deux vanteaux de la porte à la fois, la gâche de la serrure n’a plus servi d’obstacle et les voleurs ont eu leurs grandes entrées.

Une fois dans la place, les voleurs ont forcé et vidé tous les troncs ; ils ont descellé celui de Sainte-Germaine, l’ont transporté dehors sur un tas de fumier et l’on mis à sec.

Ils sont entrés également dans la sacristie par la porte ; ils ont ouvert tous les bureaux et tiroirs, fait main basse sur l’argent qu’ils renfermaient ; et toujours ils ont procédé avec effraction.

Les malfaiteurs ont respecté le tabernacle, les vases sacrés et les ornements. Leur but était l’argent.

M. le commissaire de police du 6° arrondissement s’est rendu sur les lieux avec ses agents hier matin dimanche entre 10 heures et 11 heures. Il a constaté l’éta des lieux, relevé des traces.

Elle est en quête ; on la dit sur une piste.

(L’Express du Midi – 19 septembre 1905)

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 01:28

La nouvelle paroisse du quartier Saint-Agne, détachée de Saint-Michel, placée sous le patronage de Sainte-Germaine a été inaugurée solennellement aux vêpres de dimanche, par Mgr l’archevèque. L’église avait été ornée à l’extérieur et à l’intérieur ; elle était magnifiquement illuminée ; la population du quartier se pressait dans l’enceinte. L’inauguration de la paroisse s’est faite le jour du Bon-Pasteur et c’est la douce bergère qui tient la houlette. Suivant la parole de Monseigneur, M. l’abbé Gaussail et ses auxiliaires ont été à la peine ; que cette peine profite largement à ceux qui sont aujourd’hui à l’honneur.

Après la cérémonie, Mgr l’archevèque a bien voulu porter sa bénédiction et ses consolations à une malade, alitée depuis trois ans, Mme veuve Raymond, impasse du Préfet, qui était entourée de tous ses enfants et de ses petits enfants. La malade et sa famille ont témoigné à sa Grandeur leur profonde et respectueuse reconnaissance pour sa visite empreinte d’une bonté toute paternelle.

 

(L’Express du Midi – 15 avril 1902)

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 09:10

La fête de Sainte-Germaine a été très pompeusement célébrée à Toulouse, mais plus particulièrement dans l’élégante et gracieuse église de l’avenue Saint-Agne.

Sur le fond du chœur, tendu de grandes tentures rouges, se détachait lumineuse, la douce figure de l’humble et petite bergère que l’Église a élevée pour ses vertues, au rang de ces grands saints et que la démocratie républicaine expulsa de nos places publiques.

La grand’messe, chantée à 9 heures et demie, avait amené aux pieds de la sainte, en dépit de l’éloignement et des occupations de chacun, un grand concours de fidèle.

Mais une agréable surprise était réservée à ceux qui s’étaient rendus à Saint-Agne.

Ils ont pu, en effet, entendre les jeunes aveugles de l’Institut Toulousain, exécuter la jolie messe de Dubois, avec une rare perfection.

Dès les premières mesures, on sent que ces voix sortent de l’ordinaire, et qui si Dieu priva ces chanteurs de la lumière, il leur donna, en échange, un sentiment artistique des plus développés. Impossible de rêver quelque chose de plus doux, de plus expressif, de plus fidèle à la note écrite, de plus conscienceusement nuancé. Le tout avec un ensemble parfait, bien que les exécutants n’aient pour se guider que les harmonies de l’orgue accompagnateur.

Les soprani, particulièrement, ont de véritables voix célestes.

Tous nos compliments et nos félicitations au maitre qui a formé cette pléïade de chanteurs, que tout le monde serait heureux d’entendre dans une de nos paroisse centrales, à Saint-Exupère par exemple, dont l’enceinte et dans les proportions voulues pour mettre en plein jour leurs solides et très réelles qualités.

(L’Express du Midi – 16 juin 1899)

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 21:06

Hier mercredi, jour ouvrier, les fidèles endimanchés, se pressaient dans nos divers sanctuaires.

Un autel particulier excitait la piété ; une statue était le centre de la dévotion. Des cierges sans nombres brûlaient à ses côtés et des prières confiantes s’adressaient à la sainte si aimée à Toulouse.

Toulouse fêtait Sainte-Germaine.

Comme de juste, tout au haut de Toulouse, à Saint-Agne, dans le magnifique temple érigé sous son vocable, les offices ont revêtus une grande solennité et bien des Toulousains s’y sont rendus en pèlerinage.

Derrière le maitre-autel, on aperçoit la magnifique statue due au ciseau du grand artiste toulousain qui avait taillé et fouillé le marbre pour le soleil de la place publique. On se souvient comment et par qui la statue fut expulsée.

Pauvre petite bergère, tu offusquais la vue d’une municipalité hargneuse et sectaire et tu avais retrouvé une marâtre. Garde-nous mieux que nous n’avons su te garder.

Sainte-Germaine, consens à agréer nos hommages du dedans et donne-nous le cœur de ne pas rougir de la Croix à laquelle, malgré tout et contre tous, tu fus si dévote.

La Croix, on l’a plantée en triomphe, hier, chez toi, à Pibrac, aux acclamations d’une foule accourue de toutes parts.

Place-toi à ses pieds, demande lui, tu ne seras pas refusée, d’étendre ses bras bénissants sur Toulouse qui conquit le droit, dans les fêtes de ta canonisation, de te nommer avec un respect adouci par une familière affection « sa petite Germaine ».

(L’Express du Midi – 16 juin 1898)

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 22:07

M. l’Abbé Bezombes André, demeurant 59 allée Saint-Agne, a porté plainte contre inconnu au 6° arrondissement, pour vol de sa bicyclette commis le 16 courant entre 17h et 17h45 devant le groupe Saint-Roch.

(Midi Socialiste – 21 janvier 1939)

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 15:04

A l’occasion du deuil qui vient de frapper la nation Yougoslave dans la personne de son roi, Sa Majesté Alexandre Ier, l’Association des Poilus d’Orient de la Haute-Garonne organise pour la Yougoslavie un service religieux qui sera célébré en l’église Sainte-Germaine, allée Saint-Agne,

par M. l’abbé Couzier, ancien combattant de l’armée d’Orient, aujourd’hui dimanche, 21 octobre à 11h.

Les Poilus d’Orient, leurs familles, les membres du Comité du Souvenir et de l’Adieu et les Amis de la Yougoslavie sont invités à y assister.

(L’Express du Midi – 21 octobre 1934)

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 15:04

Il faut porter sans tarder à la connaissance du public pour le flétrir un incident crée par le clergé aux obsèques du cheminot St-Samat, visiteur à la Compagnie du Midi et syndiqué de longue date.

Voici les faits :

St-Samat fut un ardent militant syndicaliste. Il fut secrétaire de section et délégué. Une longue maladie puis la mort.

Ses obsèques se célébraient sur la paroisse Saint-Agne. Le syndicat des cheminots en vertu de son rôle de militant, avait tenu à  lui rendre un suprême hommage et avait décidé que la bannière syndicale flotterait dans le cortège. Le clergé arrivant vit ce drapeau et se refusa à officier et à mener le cortège, si l’emblême rouge devait y figurer. Devant le cercueil pendant au moins trois-quarts d’heures ce ne fut que des pourparlers. L’abbé s’obstinant se retranchant derrière les ordres de son curé, une délégation fut trouvé le curé de Saint-Agne et lui expliquer la signification pieuse de l’emblême. Rien n’y fit, le curé se retranchant sur des ordres de son évêque. Les cheminots eux aussi ne voulaient pas céder devant les curés. La famille dut intervenir et prier les cheminots de céder. Ce qu’ils firent. Mais environ 300 cheminots se rangèrent derrière leur drapeau syndical qui suivait à 50 mètres de distance du cortège officiel. Pas un ne rentra dans l’église. Mais cette formation ne plut pas au curé. En sortant de l’église il vint trouver les cheminots leur déclarant que s’ils devaient marcher ainsi, lui n’accompagnerait pas le mort au cimetière. Au bout d’un instant il revint demander de plier le drapeau dans le cortège et de le porter sous le bras. Encore une fois de plus la famille intervint et le curé aussi, dans le même sens. Pour la famille, les cheminots ont suivi le cortège dans la formation précitée mais sans déployer la bannière. Mais de toute sa longueur ils la portaient sur leurs épaules.

Au cimetière, à l’absoute, on la porta sur la tombe devant le curé, mais celui-ci ne finit pas ses prières ce qui lui attira par quelques femmes une belle conduite de Grenoble.

Tels sont les faits.

Les signaler suffit pour permettre au public de juger la nouvelle mentalité de certains prêtres. Il était clair que la bannière syndicale dans ce cortège avait la même signification qu’une bannière de Société que les Sociétés déploient aux funérailles d’un de leurs membres, et dont personne ne s’offusquent. Il est non moins certain que cet abbé n’aurait pas interdit un drapeau de Croix de Feu ou même au Fleur de Lys. Et il eut bien fait parce que cela ne le ragarde pas. Le curé officiant n’a qu’à exercer ses fonctions qui sont en l’espèce d’officiant et point de contrôleur. Il n’est pas l’ordonnateur du cortège et on le paye pour exécuter son travail et non pas pour dire ce qui lui déplait chez les assistants. Pourquoi, puisqu’il se permit de jeter l’interdit sur un emblême de Société n’arrivera-t-il pas à l’interdire dans le cortège tel ou tel qui lui déplaise. Pourquoi n’irait-il pas demander à chacun : « Quelle est votre opinion politique ? » « socialiste ? » je ne vous veux pas dans le cortège. Soyez certain que le clergé de Saint-Agne en arrivera là sous peu. Mais c’est égal, ces représentants du Christ, théoriquement serviteurs de humbles et des travailleurs, quelle mentalité !

(Midi Socialiste – 26 novembre 1934)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 22:39

(allée Saint-Agne,rue Maran)

En matinée, à quatre heures, le merveilleux Biscot dans Bibi la purée, 1e époque, avec la petite Bouboule ; documentaire : Hanneton d’eau ; comique : le valet n’est pas un as.

(L’Express du Midi – 1 décembre 1929)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 22:38

Hier matin, vers 9h15, M. Mercadier Albert, curé de l’église Sainte-Germaine, allée Saint-Agne, a surpris en flagrant délit de vol, la nommée Vaichère Marie-Louise, 30 ans, chiffonnière, sans domicile fixe. Cette femme venait de dérober dans un tabernacle de la chapelle de la Vierge, un ciboire recouvert de son pavillon contenant les hosties sacrées. La femme Vaichère a été conduite au 6° arrondissement. Après interrogatoire elle a été déféré au parquet.

(Midi Socialiste – 28 novembre 1929)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 22:36

A 4 heures, l’incomparable Biscot dans le Roi de la Pédale, 1e époque ; documentaire : Le Caire, salle chauffée.

(L’Express du Midi – 10 novembre 1929)

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