Samedi, vers une heure, une automobile qui passait sur l’allée des Demoiselles, arrivait en face l’entrée du Jardin des Plantes (avenue Frizac) ; elle heurtait avec sa machine un chariot attelé d’un âne conduit par M. Escaich, demeurant rue Saint-Guilhem. Le choc a renversé l’attelage sur la chaussée.
Tout s’est borné à des dégâts matériels de peu d’importance. Les deux véhicules ont pu contiuer leur route.
(L’Express du Midi – 20 octobre 1902)
Hier matin, vers 11h15, place du Salin, la motrice électrique qui fait le trajet Carmes – Bracqueville, a tamponné une charrette attelée d’un âne, conduit par M. Monsarrat Jean, âgé de 68, marchand de jardinage, demeurant 24 rue Saint-Guilhem. L’attelage a été renversé ; M. Monsarrat, qui était sur le siège de sa voiture, a été projeté sur le sol. Il a reçu une blessure à la main gauche et une contusion à la tempe gauche. L’âne a été blessé aux membres antérieur et postérieur gauche. Une enquète est ouverte au 2° arrondissement.
(Midi-Socialiste – 27 juin 1918)
Georges Delrieu, 29 ans, domicilié rue Saint-Guilhem, a outragé des agents. Il était, dit un témoin, à moitié ivre : 15 jours de prison.
(L’Express du Midi – 11 novembre 1897)
Le jeune Bernard Marquès, âgé de 12 ans, domicilié 17 rue Pasteur, a été mordu au genou droit par le chien de la dame Laure Rouere, culotière, domiciliée rue Saint-Guilhem.
(L’Express du Midi – 29 avril 1897)
La dame Eugénie Barreau a disparue de son domicile, rue Saint-Guilhem, depuis hier soir, 4 heures.
Signalement : taille petite, blonde, yeux châtains, habillée d’un jupon en laine rouge et grise, camisole rayée gris noir, chaussée de bottine, coiffée d’une cravate en coton.
En cas de découverte, prévenir son mari, 11 rue Varsovie.
(L’Express du Midi – 10 août 1896)
Retrouvée
La dame Eugénie Barreau, âgée de 42 ans, propriétaire allée Saint-Agne, dont la police nous avait signalée la disparition dimanche soir, est revenué à son domicile dont elle ne s’était absentée que momentanément.
(L’Express du Midi – 11 août 1896)
Noyée
Hier après-midi vers 5 heures, le cadavre de la femme Henriette-Eugénie Farsac, épouse barreau, âgée de 41 ans, domiciliée rue Saint-Guilhem, allée Saint-Agne, a été retiré des eaux de la Garonne, au quai de Tounis.
Après les constatations légales, le corps a été transporté à la morgue, où il a été reconnu par le mari de la femme Barreau, et son oncle, M. Ferrand.
Cette femme avait quitté le domicile conjugal depuis dimanche dernier. Le cadavre a été transporté au domicile de la famille.
(L’Express du Midi – 5 septembre 1896)
Ce jour, vers 14 heures, le nommé François Bourgan, âgé de 54 ans, demeurant rue Saint-Guilhem, au service de M. Pailhès, rue des Récollets, est tombé accidentellement du siège du camion qu’il conduisait, à l’entrée du Parc Toulousain. Dans sa chute, il a reçu quelques contusions dans la région des côtes et la roue du véhicule est passée sur sa jambe gauche.
M. le docteur Ameyric, qui lui a donné les premiers soins, n’a pu se prononcer sur la gravité de son état.
Bourgan a été transporté à son domicile.
(Midi-Socialiste – 30 août 1912)
Le jeune Mulé, âgé de 10 ans, domicilié avec ses parents, allée Saint-Agne, a été mordu à la cuisse gauche par le chien de Mme Villèle, demeurant rue Saint-Guilhem.
(L’Express du Midi – 21 septembre 1894)
Ce matin, vers 10 heures, M. le commissaire de police du 6° arrondissement était informé que M. Peloux Antoine, âgé de 67 ans, demaurant 28 rue Saint-Guilhem était mort à son domicile.
Accompagné par M. le docteur Pérès, ce magistrat s’est rendu sur les lieux. Le praticien a conclu à une mort naturelle, dûe à une crise cardiaque. M. le Juge de Paix du canton Sud a été avisé afin de prendre toutes mesures conservatoires.
(Midi Socialiste – 21 janvier 1939)
Hier soir, à 20 heures, un commencement d’incendie s’est déclaré à une fabrique de voitures d’enfants, 7 rue Saint-Guilhem (Saint-Agne), dans l’immeuble appartenant à M. Francisque Daste, 43 allée Saint-Agne et 7 rue Saint-Guilhem, mais dans la partie louée au successeurs de M. Quéham, M. Caussé, domicilié 27 rue Bayard. Le feu a pris au centre et au fond de la fabrique où se trouvaient des planches de contre-plaquées et du paillon destiné à rembourer les voitures d’enfants. Les pompiers sous les ordres du lieutenant Souques, se sont rapidement rendus maitres du sinistre avant que le feu ne se propageat à un dépôt de peintures et vernis appartenant à M. Jean-Louis Frères. Le hangar servant de fabrique 300 m2 environ a eu la moitié de sa toiture détruite par les flammes. Les dégats s’élèvent à 30 000 francs environ. On ignore la cause du sinistre, une enquête immédiatement ouverte par M. Lamon commissaire de police de permanence sera continué en vue d’établir les origines de l’incendie.
(Midi Socialiste – 13 janvier 1938)