A vendre, sainfoin en fourrage première qualité, chaume propre à être donné aux chevaux ; idem pour litière, chez M.Milhès, près les Récollets à Saint-Roch.
(Le Journal de Toulouse ― 14 avril 1823)
Monseigneur fera, le premier février prochain, dans l’Église des Récollets, faubourg Saint-Michel, l’ouverture du second établissement d’une communauté des prêtres missionnaires pour les campagnes.
(Le Journal de Toulouse ― 25 janvier 1822)
La maison, bâtie depuis quelques années, près de l’ancienne église des Récollets, dans l’espérance qu’un jour, une société de missionnaires y serait établies, vient d’être enfin consacrée à cette pieuse destination.
Plusieurs prêtres, chargés des missions qui doivent avoir lieu dans les campagnes, y sont réunis depuis le 1 février. Mgr l’Archevêque a mis tous ses soins à la prompte exécution de ce projet, dont personne ne sent mieux l’importance que celui qui connaît le mieux les besoins du diocèse. Il en a fait l’ouverure le 3 : un grand concours de fidèles s’était rassemblé dans l’église des Récollets pour assister à cette touchante cérémonie. Mgr a officié pontificalement le matin et le soir. M.l’abbé de Chièze a prêché sur l’objet de cette association, qui doit procurer aux campagnes les secours spirituels dont elles sont privées par le malheur des temps, sans qu’il soit nécessaire de recourrir aux ecclésiastiques déjà si occupés dans leurs paroisses, sans excéder leurs forces par un nouveau succroit de travail, et sans les détourner de leurs fonctions habituelles et nécessaires.
Nous espérons qu’il se présentera quelqu’autres occasions de faire connaître au diocèse les avantages de cet établissement, dont il doit l’idée et l’exécution au zèle toujours croissant de son premier pasteur. D’autres diocèses, en imitant le nôtre, ont eu bien plus de facilités pour le succès d’une semblable entreprise. Nous citerons, en particulier, la ville de Rennes, où une personne charitable a offert une maison pour les missionnaires ; et trois autres, qui n’ont pas voulu être connues, ont souscrit pour une somme de 6300 francs.
Nous apprenons que de toutes les parties de ce diocèse on concours à former le nouvel établissement.
(Le journal de Toulouse ― 6 février 1822)
