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  • : Le blog de saint-agne
  • : Faits divers du quartier Saint-Agne Toulouse
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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 13:28

Hier soir, à 9 heures, à la barrière de Muret, un tramway stationnait, prêt à démarrer. Il empêchait à ce moment une automobile, dans laquelle se trouvait comme passager M. Cazeilles, menuisier en sièges, 25 ans, demeurant 3 rue Danton et Nouguier Albert 26 ans, de passer. Le chauffeur de l’auto interpella le wattman et lui demanda, probablement sur un ton impoli de faire avancer sa voiture. Le wattman répondit sur le même ton. Des coups furent échangés entre lui et M. Cazeilles au cours desquels des blessures auraient été reçues de part et d’autre. Une enquète est ouverte au 1° arrondissement.

(Midi-Socialiste – 28 octobre 1924)

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:31

Un incendie a éclaté hier, vers 4 heures de l’après-midi, dans la rue Danton, au quartier Saint-Agne, après la barrière du chemin de fer.

Le feu a pris naissance dans les dépendances d’une maison portant le numéro 10 et occupée par la famille Cazeilles. Cet immeuble, qui ne se composait que du rez-de-chaussée, a été rapidement la proie des flammes. La maison voisine a pris feu également.

Un détachement du 126e d’infanterie, dont les casernes ne sont pas très éloignées, s’est transporté aussitôt sur les lieux et a prété son concours pour arrêter les progrès du sinistre. Malgrè l’absence d’eau et de moyens de secours, les soldats se sont prodigués avec un admirable dévouement. Les pompiers, en raison de l’éloignement de la caserne, ne sont arrivés que tardivement ; ils ont pu faire disparaitre tout danger.

Les dégâts, qui sont assez importants puisque deux familles de modestes travailleurs se trouvent sans abri, ne sont malheureusement pas couverts par une assurance.

(L’Express du Midi – 12 décembre 1905)

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 14:27

Un décret du président de la République approuve une délibération de nos édiles qui a révolutionné le nom de nos rues.

Révolutionné est le mot propre ; Toulouse va avoir les rues Blanqui, Eugène Pelletan, Danton et tutti quanti.

Nous n’aurons pas encore pour cette fois les rues Ravachol et Caserio ; mais patientons cela viendra.

(L’Express du Midi – 25 octobre 1904)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 20:51

Avant-hier soir, vers 10 heures, au cours d’un concert donné au café Rives, 26 rue du Férétra, un consommateur, nommé Cazeilles Raoul, âgé de 26 ans, menuisier en fauteuils, domicilié 3 rue Danton (allée Saint-Agne), attablé à la terrasse de l’établissement,à ,à plusieurs reprises, fait tourner une sous tasse sur un guéridon, troublant ainsi le spectacle.

Un jeune artiste amateur, le nommé Caillis Maurice, âgé de 20 ans, employé de commerce à la Compagnie Française, qui chantait à ce moment, invita Cazeilles à se taire ; mais celui-ci, accueillant fort mal l’observation qui lui était faite, répondit par des invectives, ajoutant que l’incident serait réglé après le concert.

Il s’en prit de même à un autre consommateur, ami de Caillis, Yves Pouzergues, âgé de 19 ans,

boucher, domicilié 3 rue Lignières, sous prétexte que ce dernier le fixait avec insistance. Vers minuit, le concert terminé, et alors que Vaillis se démaquillait dans une chambre située derrière le café, où l’avait rejoint Pouzargues, Cazeilles se présenta pour leur demander si oui ou non ils étaient disposés à sortir. Tous deux lui firent des excuses pour éviter des complications de cet incident ; mais Cazeilles refusa ces excuses, de même que la main que lui tendait Caillis. Revenu dans le café, il se présentait à nouveau, peu de temps après, devant la porte de la chambre, qu’il enfonça à coups de pied et de poing.

A ce moment, Caillis, perdant son sang froid et se sentant menacer, se faisait remettre par son camarade Pouzargues le revolver dont il était porteur et en tira deux coups, dont un atteignit Cazeilles à la tête. Sautant ensuite par une fenêtre haute d’environ quatre mètres, Caillis et Pouzargues se cachèrent dans une cour où ils furent trouvés quelques instants plus tard, par M. le commissaire de police du 3° arrondissement et des agents arrivés sur les lieux. Appréhendés, ils ne firent aucune resistance et firent le récit de l’incident. Cazeilles, dont l’état est très grave, a été transporté à l’Hôtel-Dieu à l’aide de la camionnette municipale. La balle n’a pu encore être extraite.

Caillis, en sautant par la fenêtre, s’est fait une entorse à un pied et, ne pouvant marcher, a du être également conduit à l’Hôtel-Dieu.

Pouzargues, a été déposé à la géole municipale, en attendant d’être mis à la disposition de M. le Procureur de la République.

M. Lespinasse, substitut, prévenu, s’était rendu sur les lieux.

Cet après-midi, vers 13 heures, M. le commissaire de police s’est transporté à nouveau à l’Hôtel-Dieu. Il a pu recevoir la déclaration de Cazeilles, dont l’état s’est quelque peu amélioré.

(Midi Socialiste – 21 septembre 1925)

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