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  • : Le blog de saint-agne
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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 16:53

Dans la nuit d’hier, un soldat du 14e d’infanterie, Eugène Bonnemaison, âgé de 27 ans, permissionnaire de sept jours, dont la permission expirait le 21 janvier, a été rencontré revêtu d’effets civils et en état d’ébriété, rue du canal, causant un gros scandale. Les agents de police du poste de ce quartier ayant voulu l’inviter à plus de modération, il les a injuriés et a donné un violent coup de tête dans le ventre de l’un d’eux. Aidés d’une patrouille, les agents ont alors appréhendés ce militaire et l’ont conduit à la Permanence de la Place.

(La Dépêche du Midi – 22 janvier 1917)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 16:34

Vol

Dans la soirée de samedi, sur plainte d’un soldat de la 18e section, en subsistance au 14e de ligne, la police a arrêté un mobilisé de la classe 1910. Louis Dupé, qui lui avait volé quelques objets dans sa chambre. Or, il se trouve que se mobilisé, détaché à la Poudrerie de Toulouse, est déserteur depuis le 7 avril dernier.

(La Dépêche du Midi – 9 juillet 1916)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 16:22

Audience du 29 décembre

Vol : un soldat du dépôt du 14e R.I, Jean Hosteins, qui a volé le 4 novembre le porte-monnaie et le couteau de poche de son camarade de chambrée Groleau, à la caserne Niel, est condamné à un an de prison.

(La Dépêche du Midi – 1 janvier 1916)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:49

Il y a quelques jours nous annoncions que notre jeune compatriote, M. le lieutenant Serres, du 14e régiment d’infanterie, très grièvement blessé au bras droit, venait d’être nommé capitaine. Nous apprenons aujourd’hui qu’il est décoré de la légion d’honneur ; nous lui adressons nos bien sincères félicitations.

(La Dépêche du Midi – 5 mars 1915)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:44

On nous communique l’ordre du jour du lieutenant-colonel de Riencourt, commandant le 14e régiment d’infanterie :

Au cours de ces quatre derniers jours, le 14e a fourni un effort considérable et soutenu. Le 16 février les 1e et 2e compagnies se sont lancées magnifiquement à l’assaut des tranchées ennemies, entraînées par tous leurs gradés, encadrées par les vaillants mitrailleurs, accompagnées par la sonnerie de la charge que la batterie toute entière du régiment exécuta avec tout son cœur dans le grand entonnoir.

Tous les hommes ont obéï à l’impérieux devoir de solidarité qui, en semblable circonstance, exige un départ général, sans que personnes restent en arrière.

Aussi le succès est venu couronner une attaque merveilleusement préparée, appuyée et soutenue par le tir de notre artillerie et les terribles explosions de nos mines.

Le fameux barrage 15, les tranchées 47, partie de 48 et 202 ont été enlevé par les compagnies d’assaut, renforcés par le reste du 1e bataillon et par le 3e bataillon. De nombreux prisonniers ont été faits. Un minen a été pris, un autre, qui n’a pu être déboulonné, a été mis hors d’état de nuire. Tous ces résultats ont été obtenus presque sans perte, parce que l’action a été unanime,

immédiatement consécutive à l’explosion, rapide et résolue. Peut-être même le succès aurait-il pu être exploité plus complètement encore, si les compagnies de soutien étaient parvenues à déboucher plus rapidement. Au premier instant, dans le désarroi produit sur l’ennemi, toute attaque est facile, qui devient, au contraire, pénible quand il s’est ressaisi.

Le 19, le 2e bataillon qui, dans un instant de défaillance a failli entacher la belle réputation du 14e, a glorieusement effacé ce mauvais souvenir. Lui aussi, s’est porté avec une énergie impressionnante à l’assaut de la terrible tranchée 48 ; lui aussi est entré chez l’ennemi, l’a délogé de ses positions, lui a fait des prisonniers, lui a enlevé à la baïonnette une mitrailleuse.

C’est grace à son entrée dans la tranchée verticale 48, que le flanc gauche du 130e régiment s’est trouvé solidement étayé, et que, peut-être, un désastre a été evité à ce régiment. Certes, les fatigues ont été grandes. Quatre nuits ont été passées sans sommeil, quatre jours ont été employés à combattre, à garder les tranchées conquises, à les organiser sous le feu de l’artillerie le plus effroyable qui se puisse concevoir ; les repas n’ont pu être qu’irrégulièrement portés par les cuistots qui, eux aussi, ont bien mérité de leurs camarades, car le transport de cartouches primait celui de la soupe ; mais les blessés eux-mêmes oubliant leurs souffrances, ne songeait qu’à se réjouir du succès. Que le 14e soit fier de lui, qu’il continue à être le régiment qui enlève les tranchées, qui conquiert les mitrailleuses, celui surtout qui n’abandonne jamais une portion de terrain gagné. C’est son énergique attitude depuis le début de la campagne qui a obligé l’ennemi à lui opposer la meilleure de ses troupes : la Garde. Cela aussi est un titre de gloire.

Donc, toujours et jusqu’au bout ; Haut les cœurs.

Le 21 février 1915.

(La Dépêche du Midi – 1 mars 1915)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:39

Le leiutenant-colonel donne en exemple à tous les beaux traits de courage suivants :

 

9e compagnie

Sergent Denille, soldat Barbelane et Pélissier : chargés de reconnaître, vers le centre de la lisière nord du bois de B…, un point très ressemblant à une tranchée ennemie, se sont approchés de l’endroit indiqué, ont reconnus l’objectif et rapportés divers objets d’équipement de soldats allemands, ramassés dans le bois malgré une très vive fusillade de l’ennemi.

Caporal Novack, soldats Bonnier et Nègre, partis en patrouille de couverture à la lisère sud du bois B…, ont couvert durant deux heures environ, et à 80 mètres de la tranchée ennemie, une équipe de plusieurs hommes travaillant à l’arrière. Cette patrouille, habilement conduite, est rentrée après avoir essuyé une violente fusillade.

 

10e compagnie

Sergent-major trespeuch, soldat Baquero, n’ont pas hésité, malgré la clarté de la nuit et le feu de l’ennemi, à placer des proclamations à vingt mètres à peine d’un poste d’écoute allemand (lisière sud du bois B…). Ces prospectus ont été ingénieusement encadrés dans des armatures de fils de fer qui ont été plantés en terre ou accrochés aux arbres.

Adjudant Dubarry, au cours de placement de chevaux de frise en avant d’une tranchée, au péril de sa personne et la bravoure de ses hommes, en escaladant à plusieurs reprises nos tranchées, malgré la clarté de la nuit et des feux d’enfilade de l’ennemi.

 

11e compagnie

Sergent Bonnet, parti seul à 17 heures, est allé planter un drapeau à 250 mètres environ au nord de T… et à 15 mètres environ au sud d’une tranchée servant d’abris à un poste d’écoute allemand.

Après avoir accroché au drapeau trois proclamations et avoir disposé les autres sur des branches placées près du drapeau, il est revenu dans sa tranchée sans incident.

 

12e compagnie

Sous-lieutenant Naucelle, sergent Cassaing, caporaux Vabes et Dibon, ont réussi par une nuit claire, à s’approcher à trente mètres des tranchées ennemies et y jeter des proclamations.

Caporal Miquel, soldat Dubuc, un soldat de la compagnie ayant été tué par un obus et projeté à environ 20 mètres du poste d’écoute où il se trouvait en sentinelle, sont allés, volontairement par un brillant claire de lune, prendre les restes de leur infortuné camarade, qui a pu ainsi avoir une sépulture ; ont essuyé plusieurs coups de feu pendant cette opération.

Le lieutenant-colonel félicite chaleureusement ceux qui se sont distingués et décide :

1/ Un exemplaire de la décision sera remis à tout homme cité.

2/ Les citations seront soigneusement conservées dans les archives du régiment, et, en fin de campagne, seront regroupées en un livre dont un exemplaire sera remis à tout homme dont le nom y figurera.

Le 6 décembre 1914. Lieutenant-colonel de Riencourt.

(La Dépêche du Midi – 8 février 1915)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:34

Encore une belle page à ajouter au livre de gloire de notre Midi, qui a le devoir de se défendre contre une certaine campagne de dénigrement menée par des calomniateurs.

L’impudence de ces derniers est inqualifiable, alors que sur le front tout le monde, sans exception, accomplit son devoir.

Le sous-lieutenant Cazalas, beau-frère du capitaine Chazaud, ancien élève du lycée de Toulouse, a été tué à Champenoux, en août dernier. Le frère du défunt, médecin major, est depuis le début des hostilités à son poste, sur la ligne de feu. A titre documentaire, les deux officiers, dont l’un est mort au champ d’honneur, sont les petits-fils du médecin inspecteur Lèques et appartiennent à une vieille famille toulousaine. Quand au capitaine Chazaud, il est tombé aussi sous les balles ennemies, et voici l’ordre du 14e Régiment :

Ordre du 14e Régiment

Le 24 décembre, les compagnies Chazaud (5e) et Digoy (7e) se trouvaient dans les tranchées nouvellement conquises. Elles étaient séparées par un espace d’environ 150 mètres, dont les Allemands n’avaient pu être délogés.

Les deux commandants de compagnie cherchaient à opérer leur jonction, et en vue d’une action commune le lieutenant Digoy écrivait au capitaine Chazaud la lettre ci-dessous :

« Voici la petite farce que j’ai l’intention de jouer à nos ennemis mitoyens : à 6h30, j’aurai suffisamment progressé pour les arroser avec des grenades ; la section qui est en soutien face à l’enclave mettra le képi sur la baïonnette et, tel Kellerman à Valmy, criera : « En avant ; Vive la nation ! ».

Naturellement, elle ne bougera pas et n’exposera que les képis. Pendant ce temps j’arroserai de grenades et ferai tirer la mitrailleuse sur la droite ; tâchez de faire du bruit sur la gauche, et pour peu que nos voisins se sentent la conscience chargée. Ils profiteront de leur boyau de communication pour évacuer ces lieux, qu’ils ont infestés durant trois mois.

Nous irons nous serrer la main par-dessus leurs dépouilles, en attendant que Joffre et le grand Nicolas fasse kif-kif !

Je vous avertis assez tôt, dans le cas où vous auriez une objection à nous faire.

Offensivement à vous ― C. S. Digoy »

Quelques minutes après le capitaine Chazaud était tué d’une balle dans la tête et le lieutenant Digoy blessé.

Le lieutenant-colonel tient à ce que cette jolie lettre ― la dernière reçue par le capitaine Chazaud et trouvée dans ses papiers ― lettre qui, par l’entrain dont elle témoigne et en pareil moment, honore également celui qui l’écrivait et celui qui la recevait, soit connu de tous.

Un régiment est invincible qui est animé d’un pareil esprit. ― Le lieutenant-colonel le 14: de Rieucourt.

On ne peut rien ajouter aux paroles du lieutenant-colonel. Le régiment du Midi allait à la bataille avec un mépris de la mort et un entrain qui nous honorent. De tels soldats, qui rêvent aux lauriers des héros de Valmy, doivent aller à la victoire. Ils y vont.

(La Dépêche du Midi – 4 février 1915)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:33

Aujourd’hui, nous avons eu la bonne fortune d’assister au départ des mitrailleurs qui, après avoir accompli un stage dans notre école du centre d’instruction à Toulouse (14e d’infanterie-caserne Niel), rejoignaient leurs corps.

Le capitaine Javoque, directeur de l’école, dans une vibrante improvisation, les a félicités de leur dévouement et, après surtout avoir insisté sur le mot « discipline », leur a rappelé la devise : « Labor pro patria » à laquelle tous les mitrailleurs se ralieront.

Avant de se séparer il a adressé un souvenir ému aux mitrailleurs morts au champ d’honneur et il a la confiance absolue que le sang versé pour le droit et la civilisation portera ses fruits et que sous peu il sortira une France nouvelle et débarrassée à tous jamais de ses oppresseurs.

Aussi est-ce avec regret que les mitrailleurs se sont séparés de leur chef qui leur a dit à tous : « au revoir, à bientôt »

(La Dépêche du Midi – 15 janvier 1915)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:29

Nous avons eu l’occasion d’interroger des officiers et des soldats du 14e de ligne qui reviennent du front. Nous leur avons naturellement demandé de quels objets ils ont le plus besoin dans les tranchées. Tous nous ont déclaré que les lainages étaient maintenant inutiles, de même que les sabots qui, d’un usage très pratique, doivent être abandonnés dès qu’on marche et cela arrive très souvent, à l’assaut des positions ennemies.

En revanche, nos vaillants troupiers sont unanimes à réclamer :

1 ― Des couvre-nuques en toile imperméable assez amples pour garantir les épaules contre la pluie.

2 ― Des réchauds à alcool solidifiés.

Enfin, comme les soldats sont toujours de bons camarades, ils indiquent qu’il faudrait, si c’est possible, procurer des pélerines caoutchoutées aux hommes chargés du ravitaillement.

Voilà la requète de nos petits soldats. Les parents de certains d’entre eux se chargeront de lui donner une suite immédiate. Le public toujours généreux voudra faire le reste pour ceux des combattants qui ne peuvent pas compter sur l’intervention de leur famille.

(La Dépêche du Midi – 4 janvier 1915)

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:27

On sait que les troupes du 17e corps d’armée continuent à se couvrir de gloire dans leur lutte énergique contre l’envahisseur.Le document officiel que voici en est une preuve nouvelle :

Le général commandant la 17e région est heureux de porter à la connaissance de tous les corps et services la lettre suivante qu’il a reçu du général commandant le 17e corps d’armée à l’adresse du dépôt du 14e d’infanterie :

« Le 14e régiment d’infanterie (Cie Allières) a réussi, le 22 décembre, a enlevé brillamment à l’ennemi deux mitrailleuses. L’un de ces engins est encore en bon état et muni de ses accessoires essentiels.

Le général du 17e corps d’armée a demandé au général commandant l’armée d’autoriser la remise de cette mitrailleuse au 14e régiment d’infanterie, estimant que ce trophée, chèrement payé par le régiment, enlevé à la baïonnette de haute lutte, et conservé en dépit des retours offensifs de l’adversaire, aurait sa place toute marquée à la salle d’honneur du corps.

Par décision du 26 décembre courant, le général commandant l’armée a bien voulu accorder l’autorisation sollicitée et les dispositions nécessaires sont prises par le général commandant le 17e corps d’armée pour assurer l’envoi de cette mitrailleuse au dépôt du corps à Toulouse.

Le commandant du dépôt voudra bien rendre compte au général commandant le 17e corps d’armée en campagne de l’arrivée de cet engin. ― signé : général J. B Dumas. »

Le général commandant la 17e région adresse toutes ses félicitations au 14e régiment d’infanterie.

Au quartier général, à Toulouse, le 1 janvier 1915. ― Le général commandant la 17e région, signé général Goetschy.

Toutes nos félicitations aux braves du 14e.

(La dépêche du Midi – 2 janvier 1915)

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