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  • : Le blog de saint-agne
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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 17:17

C’est maintenant dans les casernes que l’eau de la ville fait complétement défaut. Nous avons déjà entretenu nos lecteurs de la façon déplorable dont se faisait la distribution d’eau de la ville dans les casernes du 126°.

Plus que jamais cette question reprend de l’actualité, et des plaintes nous viennent de toutes parts. A la caserne du 126e, non seulement on n’aurait plus d’eau potable, mais encore on en manquerait pour tous les soins nécessaire tant à l’hygiène intérieure des salles, qu’aux soins élémentaires de la propreté des hommes.

Par la faute de la municipalité, l’eau qu’on sert aux soldats constitue un liquide plus ou moins chargé de microbes et de saletés, ayant longuement séjourné dans les réservoirs. Il est évident qu’une telle situation ne saurait se prolonger sans entrainer les plus funeste conséquences, dont la moindre serait l’apparition de quelque terrible épidémie dans les régiments.

Tel est le soin qu’on apporté nos édiles à distribuer l’eau de la ville à leurs concitoyens, et, c’est précisement aux endroits où ce service des eaux devrait être fait avec le plus de soin qu’il laisse le plus à désirer.

Tranier et ses compères peuvent projeter d’établir des compteurs et essayer de persuader au public qu’ils agissent dans son intérêt, les électeurs sont maintenants convaincus, ils savent à quoi s’en tenir sur ces promesses mensongères de la municipalité qui, avec toute une collection de réservoirs et de galeries filtrantes, n’a même pas su, depuis des années, nous donner de l’eau potable.

(L’Express du Midi – 18 novembre 1905)

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 19:57

Vendredi, vers 3 heures de l’après-midi, le soldat Auguste babonneau, du 126° de ligne, était de garde auprès du wagon renfermant de la poudre, à la gare Raynal ; sa faction terminée, il se promenait sur la voie n°15, quand il fut prit par un wagon en manœuvre qui lui passa sur le corps et lui fractura le bras, la main et la jambe droite.

Après avoir reçu les premiers soins, il a été transporté à l’hôpital militaire.

(L’Express du Midi – 22 octobre 1905)

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 20:01

Hier soir vers 4 heures, un soldat du 14° régiment d’infanterie, qui se baignait dans la Garonne vers le pont d’Empalot, a disparu dans la rivière.

Sur la demande du commissaire, un détachement de sapeurs pompiers, commandé par le sergent major Lamolinerie, s’est rendu sur les lieux de l’accident. Des recherches ont été opérées dans la Garonne, mais à 19 heures, les pompiers n’ayant pas retrouvés le corps du disparu, sont rentrés à leur caserne.

(Midi-Socialiste – 21 août 1922)

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 20:34

Une rencontre à l’épée, motivée par les faits qui agitent le pays depuis six mois, a eu lieu ce matin, à six heures, au champ de tir de la garnison, aux coteaux de Pech-David, entre MM. Les lieutenants de Blandinières et Buscail, du 126° d’infanterie.

A la quatrième reprise, ce dernier a été blessé, à l’avant bras droit, d’une blessure pénétrante de deux centimètres qui a mis fin au combat.

Remarqué sur le terrain la présence du commandant Petit, dont on connait les rapports avec Vadecard.

(L’Express du Midi – 22 avril 1905)

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 20:33

Grâce à la défense habile de M° Arnal, le conseil de guerre acquitte, à la minorité de faveur, Marius Gabriel Albigès, soldat depuis quatre mois et demi au 126° de ligne. Albigès avait sollicité une permission de 24 heures qui lui fut refusé ; cédant aux conseils d’un fou, il déserta le 19 mars ; affolé, sept jours après, le 26, il fait sa soumission à la gendarmerie de Revel ; le conseil a fait miséricorde à l’étourdi.

(L’Express du Midi – 6 mai 1905)

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 14:02

Si la température lourde d’hier et les gros nuages d’un ciel orageux ne vous effrayaient pas, et si, vous promenant, vous aviez dirigez vos pas vers le quartier du Busca, vous auriez été surpris de la foule d’officiers accompagnés de leur famille, qui, vers deux heures de l’après-midi parcouraient hativement les rues avoisinant le quartier Saint-Michel. Le 126° d’infanterie était donc convié a quelque cérémonie ? Mais, par quelle curieuse coïncidence rencontrons-nous précisément un groupe de jeunes gens coiffés de la casquette aux insignes rouge et noir bien connus à Toulouse ? Ma foi, tout reporter doit toujours se trouver là où il va se passer quelque chose, et le mystère enveloppant ces moyens d’information, il travaillera pour ces lecteurs !

Dans une rue proche de la place du Busca, devant un grand mur, la foule des curieux est massée. Aux fenêtres, partout, même sur les toits, du monde, mais tous les témoins de la cérémonie a laquelle nous allons assister, sont gais. Il s’agit d’une fête, en effet, une première fête du sport au régiment, que M. le colonel de La Brousse, commandant le 126° offrait à ses enfants, les soldats, bien entendu.

On va jouer un grand match de football, sécrient les heureux spectateurs placés aux fenêtres. Il faut donc entrer et nous nous présentons au planton, un adjudant sévère : « Je suis le délégué officiel de l’U.S.F.S.A. ! » disons-nous. Et nous passons !!!

Le coup d’œil est splendide. Autour du rectangle du terrain d’association, les toilettes claires des gracieuses spectatrices, l’or des galons, le noir et le rouge éclatant des uniformes des officiers, tout cela se détache sur le vert de la prairie printanière, et produit le plus heureux effet. De l’autre côté, une longue ligne de bleu sombre et de rouge indique les simples soldats, au nombre de 350. Tout à l’heure, l’excellente musique du régiment, sous l’habile direction de M. Mignon, exécutera un concert qui achèvera de donner un caractère gai et élégant à cette charmante réunion.

Fête du sport, avons-nous dit, qui fut des mieux réussies, grâce à la bonté de M. le colonel de La Brousse et au dévouement de M. le lieutenant Villemain, le triomphateur de la journée.

Tout d’abord un concours de course de vitesse réunissait les meilleurs coureurs des bataillons du 126°. Distance : 100 mètres.

Première série : 1. Barbery, soldat de 2° classe à la 7° compagnie. 2. Domec, caporal à la 6° compagnie. 3. Mage, caporal à la 8° compagnie. 4. Raymond de Lassus, soldat de 2° classe à la 8° compagnie. Ces quatre soldats appartiennent au 2° bataillon.

Deuxième série : 1. Rives. 2. Millasseau, soldat de 2° classe à la 11° compagnie, 3° bataillon. 3. Barreau, caporal à la 13° compagnie, 4° bataillon. 4. Paillard, caporal à la 10° compagnie, 3° bataillon.

Finale : 1. Domec. 2. Barbery. 3. Mage. 4. Rives

Aux quatre premiers de la finale, un souvenir offert par le colonel et une permission de trente jours ! Les vainqueurs ont été félicités par M. le général Laude, commandant la 67° brigade d’infanterie.

Le match amical de football association a mis aux prises l’équipe du 126° régiment d’infanterie et un team mixte du S.O.E.T

126° : But – Escouboué. Arrières – Perissé, Cep. Demis – Barrau, Vic, Belben. Avants – Barbery, Martin, Chandezon (cap), Cunéo, Eyrou.

S.O.E.T : But – de Bardyère. Arrières – Dubreuil Naudy. Demis – Boireau, Hilaire, Noel. Avants – Bénazet, Maffre (cap), Montiès, Tourneux.

Le match, savamment arbitré par M. Villemain, a été très intéressant. Dans la première mi-temps, le Stade jouait l’offensive, mais ne parvenait pas à marquer. Dans la seconde mi-temps, le 126° jouant avec plus de méthode, marqua deux goals. Le Stade sur une jolie passe, réussit un goal.

Et le match prit fin après un hourrah poussé en l’honneur de l’équipe du 126°.

Un buffet bien garni attendait spectateurs et joueurs. M. le colonel de La Brousse leva sa coupe de champagne à la futur revanche du Stade, « mais plusieurs d’entre vous, jeunes gens du Stade Olympien, battrons sans doute le Stade, puisqu’ils appartiendront bientôt, peut-être, à mon régiment, où ils seront les bienvenus. »

De cette fête du sport, tous ont emporté le meilleur souvenir. L’équipe du 126° sera avant peu de temps célébré à Toulouse et dans tous les milieux sportifs.

Achès.

(L’Express du Midi – 25 mars 1905)

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 14:30

Nous avons déjà parlé à nos lecteurs du livre de notre compatriote, le lieutenant Ané, du 126° de ligne « Les armées de Province, en 1870-1871 ».

Cette intéressante publication, toute d’actualité, édité par Privat et en vente chez tous nos libraires toulousains a été honoré d’une souscription du Conseil général de la Seine.

Elle a valu au jeune auteur, que nous sommes heureux de féliciter, félicitation à l’ordre du 17° corps d’armée et les palmes académiques.

(L’Express du Midi – 13 mars 1905)

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 20:20

Le nommé Belloc, qui était détenu à la prison du 14° régiment d’infanterie, en prévention au conseil de guerre pour désertion au 83° régiment d’infanterie, s’est évadé à 19h, hier soir.
signalement : taille 1m70, gros et blond, en civil, veste bleu foncé, pantalon blanc, coiffé d’un bonnet de police bleu horizon.

Des recherches sont commencées.

(Midi-Socialiste – 1 juillet 1921)

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 16:54

Un sergent major du 126° régiment d’infanterie, Jean Salles, âgé de 29 ans, originaire de Prades (Pyrénées Orientales), s’est suicidé, dans la nuit de lundi à mardi, à la caserne du régiment de Toulouse.

On a trouvé le corps du malheureux baigné dans une marre de sang le matin à 6 heures et aussitôt les autorités ont été prévenues. M. le medecin-major Gerbaux, qui a fait les premières constatations, a déclaré que le sergent-major avait du se donner la mort dans la nuit, vers minuit, à l’aide du revolver d’ordonnance qu’on a trouvé à son côté.

Une lettre placée sur la table de la chambre indiquait le motif pour lequel le malheureux s’est donné la mort. Jean Salles déclarait souffrir d’une douloureuse maladie avec laquelle il voulait en finir.

L’enquête à laquelle on s’est livré n’a pu établir d’autres mobiles qui auraient poussé le sergent-major au suicide. Ses registres de comptabilité étaient en règle, et Jean Salles jouissait, du reste, d’une bonne considération.

(L’Express du Midi – 14 avril 1904)

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 21:42

Le conseil, dans sa séance d’hier, inflige un an de prison au soldat Caragol, du 14° d’infanterie, absent illégalement de son régiment et arrêté le 16 octobre dernier, à Labastide-Murat.

(Midi-Socialiste – 13 février 1921)

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